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19/08/2009

Alerte cyclonique

cyclone.jpgChaque année, la saison des cyclones dans l’Atlantique nord débute le premier juin (par convention) et atteint un pic d’intensité entre août et octobre. Ici nos tempêtes tropicales naissent au large du Cap Vert puis grossissent en se déplaçant vers l'ouest. Ces tempêtes portent des numéros puis lorsqu'elles sont suffisament importantes, les spécialistes leur donnent un petit nom. Presque toutes les lettres de l'alphabet y passent dans l'ordre.

Il y a quelques jours nous avons connu ANA, qui s'est éteint tranquillement avant d'atteindre les côtes de Gwada. Mais juste derrière suivait BILL, le premier vrai ouragan de la saison qui vient maintenant de passer dans la catégorie 3, celle des ouragans majeurs sur l’échelle de Saffir-Simpson. Les Bermudes pourraient être menacées mais ni la Martinique, ni la Guadeloupe ne seront touchées. Les vents dépassent déjà les 205 km/h mais cela n’est qu’un début car Bill ne devrait pas tarder à passer en catégorie 4. Les côtes des USA et les installations pétrolières du Mexique ne semblent pas menacer à l’heure actuelle.

Le sport ici consiste à suivre BILL à la télé ou sur les photos satellites (aller voir les sites Tibleu , SxmCyclone ou encore Storm Carib) et d'y aller de son commentaire. Les pêcheurs mettent leurs bateaux à l'abri. On prévoit de quoi tenir un siège durant plusieurs jours. On achète des pattes, des provisions d'eau, on vérifie sa radio, etc...Tout le monde a l'air rodé. Dans les services opérationnels, les salles de crise sont activées. Tout le monde sur le pont (ou plutôt à l'abri). En Métropole, la météo nationale donne 4 niveaux de dangers représentés par 4 couleurs, vert, jaune, orange et rouge. Ici dans les Antilles, on a 6 niveaux, après le rouge viennent le violet puis le gris. Ca craint. En 2008, OMAR avait détruit les routes, jeté des navires sur la côte et modifié le littoral.

Ici la nature est belle mais peut être aussi dangereuse que spectaculaire.

 

03/08/2009

La Désirade

P1080257.JPGPetit weekend à l'extérieur. On quitte le continent, et direction les dépendances, la Désirade. Une île comme un porte avion avec un haut plateau largué au large de la pointe de St François. Ce bout de terre fait 12 km de long pour une poignée de large, est habitée par quelques marins intrépides au yeux bleus et la peau sombre qui vous parlent un créole à couper au couteau.

Ici c'est le calme et la tranquilité, peu de voiture, quelques vespas et motos et c'est tout. On vient ici pour se reposer ou fuir la civilisation. Et c'est ce qu'on a fait le temps d'un weekend. Le temps était superbe, la plage protégée par la barrière de corail donnait sur une magnifique piscine naturelle.